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Récit I
Quelques heures avant
de mourir, suicidée ou d'une maladie brève et violente,
Sonetchka se souvient : suivi de Récit
II 5 mai 1987. La veille,
à 17 heures, le corps de Dalida a été découvert
inanimé. Dans la solitude, elle s'est suicidée avec discrétion.
Dans l'ombre, quelqu'un a assisté à sa mort sans pouvoir
rien faire : c'est le P'tit. Ce soir-là, il trouve la force de
s'adresser à celle dont, pendant dix-huit ans, il a observé
quotidiennement les faits et les gestes sans jamais oser lui parler et
entame son récit halluciné : Notes d'intention Sonetchka / Le P'tit.
Tous deux s'accrochent
à une étoile pour donner un sens à une existence
qu'ils ne maîtrisent pas. Au bout du chemin, la solitude, bien sûr, est au rendez-vous. Sonetchka en meurt, le P'tit apprend à faire le deuil de ses chimères. Peut-être parce que pour bâtir une identité et faire la paix avec soi-même, il faut tailler la peau ; aller au coeur de soi pour donner vie à quelqu'un que l'on puisse reconnaître. Du diptyque, de la musique... Envisagés comme
deux possibles se faisant écho l'un à l'autre, il a semblé
judicieux de réunir L'Accompagnatrice et Orchampt
sous la forme dramaturgique du diptyque. Harold David, novembre 1999
Distribution Avec Elodie Abdelkader et Harold David / Mise en scène : Harold David / Lumière : François-Eric Valentin / Scénographie : Raoul Pahin / Costumes : Jérôme Frioux-Toublant et Nadia Lahkim / Maquillages : Natacha Lusignan / Musique : Michael Dian / Musiciens : Alexandre Sauvaire, Samuel Etienne, Jean-Louis Gauch et Michael Dian / Chorégraphie : Silvia Siriczman / Régie générale : Moïse Hill / Affiche : Vincent Malléa Le texte de L'Accompagnatrice, de Nina Berberova, est paru aux Editions Actes-Sud. Le texte d'Orchampt, de Harold David, est paru aux Editions Acoria.
" La beauté de la mise en scène (...) et le jeu exceptionnellement sincère et émouvant des comédiens, ont tenu le public en haleine pendant deux heures. De l'émotion. De la sublimation. (...) Bref, un spectacle qui en aura touché plus d'un. " Céline Novelli, Le Dauphiné Libéré " Il faut souligner la grande qualité d'ensemble du spectacle, (...) la qualité des lumières, le travail très soigné de mise en espace, (...) le soin mis dans la précision du détail. " Bernard Proust, Agora Pièces " Deux récits à fleur de larmes (...) Le spectateur se laisse peu à peu gagner par tant de sincérité (...). On se laisse volontiers embarquer dans cet univers humide (...). On est heureux d'avoir assisté aux débuts avignonnais de Harold David. Son Orchampt prouve qu'il a plein de chose à nous transmettre. On attend la suite avec impatience." Jean-Louis Châles, La Marseillaise " Orchampt ne manque pas de qualités d'écriture. Le monologue tient en haleine le spectateur et est maîtrisé d'un bout à l'autre. Au terme de ce " Diptyque ", la révélation d'un écrivain, Harold David. Aurélien Terraza, La Provence
Lumière : Son : Ces conditions techniques sont les conditions minimales de représentation ; la compagnie peut adapter le spectacle en fonction du lieu de représentation. Prix de vente de
Diptyque + défraiements
(logements et repas) Diptyque a été conçu en deux parties qui se répondent et se font écho. Elles forment donc un tout. Mais L'Accompagnatrice et Orchampt peuvent selon les nécessités de programmation être présentés indépendamment l'un de l'autre. Prix de vente de
L'Accompagnatrice ou de Orchampt seul + défraiements
(logements et repas) |
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